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Ca y est, le décret est paru au JO le 7 octobre :

« Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Décret du 5 octobre 2012 portant nomination de la présidente-directrice générale de la société

nationale de programme en charge de l’audiovisuel extérieur de la France – Mme Saragosse

(Marie-Christine)

NOR : MCCE1235987D

 Par décret du Président de la République en date du 5 octobre 2012, Mme Saragosse (Marie-Christine) est

nommée présidente-directrice générale de la société nationale de programme en charge de l’audiovisuel

extérieur de la France. »

Le ménage a commencé dans la stratosphère de l’organigramme de l’AEF et la presse s’est faite l’écho des rumeurs

Premier à dégainer, Le Figaro.fr du 4 octobre : Nahida Nakad «écartée» de France 24. Ca devient un «coup de balai à la tête de France 24» le 5 octobre : exit Nahida Nakad et Frank Melloul, directeur de la stratégie de l’AEF et candidat à la succession d’Alain de Pouzilhac.

La direction de l’information, RFI-France 24 était bicéphale : Nahida Nakad et Anne-Marie Capomaccio.

Qu’en est-il de cette dernière ?

Rumeurs toujours : selon Télérama du 5 octobre, Anne-Marie Capomaccio se serait vue proposer un poste à Washington. Le poste très convoité d’envoyé spécial permanent (ESP) qui doit être prochainement mis en mouvement. «Les discussions sont en cours mais pourraient trouver une issue favorable car elle-même avait émis le souhait de rejoindre la capitale américaine il y a quelque temps.» Le monde est parfois tellement bien fait…

Une rumeur reprise par Le Monde.fr du 5 octobre : «… Reste aussi à régler le sort de l’alter ego de Mme Nakad à RFI, Anne-Marie Capomaccio. Selon certaines rumeurs, elle pourrait se voir offrir un « placard  doré », à Washington par exemple

Comme le disent très justement nos élus cités dans cet article du Monde, l’encadrement de l’AEF a accompagné avec beaucoup de diligence la politique brutale d’Alain de Pouzilhac. Pour les salariés de RFI, il s’est discrédité. 

Et puis aussi ce portrait de Marie-Christine Saragosse sous la plume de Daniel Psenny dans Le Monde du 2 octobre : «Marie-Christine Saragosse : la candidate normale». 

Pour parfaire votre information sur les projets de MC Saragosse pour l’AEF, rendez-vous sur le blog de Claudine Lepage, sénatrice des Français établis hors de France et rapporteure du budget pour l’audiovisuel extérieur.

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L’action au fond sur l’illégalité de la fusion au regard de la loi du 5 mars 2009 se tient ce vendredi 28 septembre à 10 heures au tribunal de grande instance de  Nanterre.

TGI, 2-6 rue Pablo Neruda, 92000 Nanterre

****

Dans la presse, cette dépêche AFP du 25 septembre reprise par plusieurs médias comme l’Express (« Saragosse jure qu’il n’y aura pas de fusion de RFI et veut consulter les salariés de l’AEF« )  

« Saragosse n’a pas l’intention de fusionner RFI avec  « quoi que ce soit »

AFP – Marie-Christine Saragosse, choisie pour présider l’Audiovisuel extérieur de la France, a déclaré mercredi ne pas avoir l’intention de fusionner la radio RFI avec « quoi que ce soit » et dit comprendre « la peur » de ses journalistes « de disparaître » après deux plans sociaux.

« Je n’ai pas l’intention de fusionner RFI avec quoi que ce soit. Il va falloir qu’on me fasse confiance et qu’on me croie », a dit Mme Saragosse devant la Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale.

Interrogée par plusieurs députés sur ses projets concernant RFI, France 24 et MCD, la filiale arabophone de RFI, Mme Saragosse a confirmé que les trois rédactions seront séparées.

Son prédécesseur, Alain de Pouzilhac, a été contraint de démissionner de la présidence de l’AEF le 12 juillet après avoir été désavoué par le gouvernement sur son projet de fusionner les rédactions.

Au sujet du projet de déménagement de la rédaction de RFI de la Maison de la radio, à Paris, à Issy-les-Moulineaux, Mme Saragosse a estimé qu’il passait mal auprès des salariés parce que ces derniers se sont sentis « contraints ».

« Bien sûr qu’il y a des problèmes techniques » qui expliquent les réticences au déménagement mais, selon Mme Saragosse, il y a aussi « une accumulation de blessures. On ne vit pas impunément deux plans sociaux. Je comprends la peur de disparaître » des journalistes de RFI.

Elle a suggéré que la loi sur l’audiovisuel public qui sera débattue en 2013 puisse « affirmer l’identité de RFI pour que cette peur de disparaître laisse en paix les salariés de RFI afin qu’ils puissent se recentrer sur les vrais enjeux ». »

et puis aussi cette info dans TéléObs du 25 septembre : « M.C. Saragosse invite radio-France et France Télé au conseil d’administration de l’AEF. »

 

Marie-Christine Saragosse était auditionnée par le CSA lundi 17 septembre. On peut revoir son audition sur le site du CSA. Où l’on apprend que Michel Boyon n’aime pas le nom « Audiovisuel extérieur de la France ». Pas « joli »… S’il n’y avait que cela !

Revue de presse :

Emmanuel Beretta suit de très près les chantiers de Marie-Christine Saragosse et s’intéresse au nerf de la guerre, l’argent : « Faut-il dépenser plus pour France 24 et RFI ? » (Le Point)

La « vision » de MC Saragosse pour l’AEF est dans Libé : « Saragosse à contre-courant de Pouzilhac pour l’AEF« .

Les « ambitions » de MC Saragosse pour l’AEF, c’est sur l’Obs.fr  et sur l’Express.fr 

à suivre…

Depuis quelques jours, la direction multiplie les appels à candidatures pour des postes vacants dont celui de chef du service France et de chef du service Politique.

Fidèles à celui qui les a nommés, nos actuelles directrices et directeurs avancent à marche forcée, cherchent à placer leurs amis et  à mettre le futur PDG devant le fait accompli. 

Au mieux cette direction est là pour assurer l’intérim, au pire pour expédier les affaires courantes, mais elle n’a aucune légitimité pour assurer l’avenir de cette radio. Cette direction nommée en mars dernier pour mettre en musique la fusion des rédactions ne peut aujourd’hui travailler sur un projet de rédactions séparées.

L’honnêteté et la rigueur professionnelle auraient voulu que chacun de ces directeurs et directrices désavoués présente sa démission plutôt que d’intriguer pour son maintien. Les salariés n’ont pas la mémoire courte et demandent aujourd’hui des comptes à un encadrement qui pendant des mois a suivi aveuglement Alain de Pouzilhac dans une opération de démantèlement, de destruction et de décrédibilisation de RFI et de ses personnels.

Faut-il rappeler qu’en agissant ainsi la direction bafoue encore une fois la loi car, par exemple, le service Politique n’a aucune existence légale. Issu d’une implosion du service France, mis en place pour promouvoir dans le cadre de la fusion une consœur de France 24, sa création  n’a jamais fait objet de consultation en CE, légalement indispensable. Cette direction n’a donc aucun pouvoir pour nommer un quelconque chef de service ou faire croire à certains que l’affaire est faite.

L’Intersyndicale de RFI exige donc, avant la prise de fonction du nouveau PDG, le gel des appels à candidatures, ainsi que de toutes réformes et appelle à une mise hors jeu rapide de cette direction qui cherche toujours à avancer en force ou en catimini pour mieux saper le moral et le travail de la rédaction.

 

Paris, le 13 septembre 2012

RFI

FO – SNRT/CGT – SNJ/CGT – SNJ – SUD

(François Hollande a retenu ce mardi 11 septembre la candidature de Marie-Christine Saragosse pour diriger l’AEF.)

Malgré la démission de M.de Pouzilhac en juillet dernier, aucun changement significatif d’orientation n’a eu lieu à RFI. L’actuelle direction a même poursuivi l’opération destruction de RFI : déménagement maintenu et en plus dans les pires conditions, maintien d’une hiérarchie commune France 24-RFI qui maltraite les salariés de RFI, appel à candidatures pour des postes à France 24, non-remplacement de journalistes de RFI partis à France 24…

Ce mardi matin 11 septembre, suite au préavis de grève déposé pour le 12 septembre par l’intersyndicale, les délégués syndicaux ont été reçus par la direction, représentés par MM Hanotaux, Tourancheau, Martinez et Bastide.

Lors de cette réunion, la direction a annoncé qu’elle renonçait à démarrer le premier déménagement des rédactions cette semaine. Elle accepte d’informer et de consulter préalablement le CHSCT comme le veut la loi. C’est la première fois depuis novembre 2011 que le CHSCT sera consulté sur des plans qui ont été constamment modifiés. La direction s’est engagée à fournir à cette instance les documents que celle-ci réclame depuis des mois : certificats de conformité du bâtiment d’Issy-les-Moulineaux (renouvellement d’air, climatisation, électricité…), comme cela était revendiqué dans le préavis de l’intersyndicale.

Les représentants de la direction ont également affirmé que rien ne serait acté avant l’arrivée du nouveau PDG. Ils ont aussi précisé que la fusion des rédactions de MCD et du pôle arabophone de France 24 ainsi que la fusion du site internet de RFI avec celui de France 24 n’étaient pas tranchées.

Concernant la convention collective des personnels techniques et administratifs (CCCPA), la direction a affirmé qu’elle était favorable à sa prorogation au-delà de l’échéance du 8 octobre 2012.

L’intersyndicale prend acte des engagements de la direction et n’appelle pas à la grève pour l’instant.

A la mi-journée, l’Elysée a donné son accord pour la nomination de Mme Marie-Christine Saragosse comme PDG de l’AEF. Conformément à la demande des salariés en Assemblée générale, l’intersyndicale sollicite, auprès de Mme Saragosse un rendez-vous au plus vite pour lui soumettre l’ensemble de nos revendications :

Non à la destruction de RFI !

Maintien des garanties conventionnelles !

Non à la fusion de MCD et du pôle arabophone de France 24 !

Non à la fusion des sites internet RFI-France 24 !

Abandon du déménagement sans cesse repoussé notamment pour des raisons de non-conformité !

Les salariés de RFI ne veulent pas faire les frais de la politique de l’ex-PDG Alain de Pouzilhac qui avait décidé sciemment de sacrifier la chaîne de radio internationale. Les salariés de RFI sont prêts à se mobiliser pour rester sur un lieu de travail adapté à leurs métiers, pour défendre un média indépendant et de qualité au service de ses auditeurs.

 

Paris, le 11 septembre 2012 

RFI

FO – SNRT/CGT- SNJ/CGT – SNJ- SUD

 

                           

L’Assemblée des Français de l’étranger soutient RFI et demande que les moyens humains et financiers de Radio France internationale soient pérennisés dans le cadre législatif.

L’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) est réunie à Paris depuis lundi (et jusqu’à samedi) pour son assemblée générale annuelle. Elle représente les 2 millions de Français établis hors de France et est présidée de droit par le ministre des Affaires étrangères.

Veuillez trouver à suivre le texte de la résolution concernant RFI, adoptée ce vendredi après-midi, par l’Assemblée des Français de l’étranger, à l’unanimité de sa commission des Affaires culturelles, de l’Enseignement et de l’Audiovisuel et à l’écrasante majorité de l’assemblée plénière qui compte 155 membres (seulments 4 voix contre et 14 abstentions)

Voici le texte de cette résolution (n°1 ENS/09/2012)

objet : Radio France internationale (RFI)

L’Assemblée des Français de l’étranger, considérant que :

– l’audiovisuel extérieur de la France représente un enjeu stratégique pour l’influence de la France dans le monde  ;

– RFI est une radio de notoriété internationale, dont l’influence n’est pas à démontrer ;

– par sa crédibilité, RFI contribue à valoriser l’image de notre pays de part le monde ;

– l’enjeu que représente RFI pour les 2 millions de Français établis hors de France, pour les francophones et les francophiles ;

– à ce titre, RFI est un acteur majeur de la francophonie ;

– la France ne peut se priver d’une radio internationale ;

– une Loi sur l’audiovisuel va être présentée au Parlement.

demande que :

les moyens humains et financiers de RFI soient pérennisés dans le cadre législatif.

Ci-dessous et ci-joint le préavis de grève déposé cet après-midi.

PROCHAINE ASSEMBLEE GENERALE :

MARDI 11 SEPTEMBRE 2012, 14h

 

 

 

                                 

 

 

PREAVIS DE GREVE

 

Les syndicats FO, SNJ, SNJ-CGT, SNRT-CGT et SUD appellent les salariés de RFI à faire grève à partir de 00h, le mercredi 12 septembre 2012, pour une durée indéterminée, pour dire :

 

Non au déménagement à Issy-les-Moulineaux !

 

       Il entraînera la destruction de RFI

       La sécurité des salariés n’y est pas garantie

       Le déménagement signifie une dégradation inacceptable des conditions de travail

       La mise en commun avec France 24 met en cause nos garanties conventionnelles

       Ce déménagement se ferait au mépris des instances représentatives du personnel

       Il découle de décisions d’une hiérarchie illégitime

–    C’est un gâchis financier

       Ce déménagement est la mise en œuvre du plan Sarkozy-Pouzilhac

 

Nous voulons rester à la Maison de la radio pour faire de la radio.

Nous voulons des conditions de travail qui ne mettent pas en cause notre sécurité, notre santé.

Nous voulons que la direction se conforme à la loi.
Nous voulons garder nos acquis conventionnels et être respectés.
Nous voulons que RFI puisse se reconstruire !

 

En conséquence, nous demandons l’ouverture de négociations sur :

         le retour à la Maison de la radio des personnels déjà installés à Issy dont la sécurité n’est pas garantie (absence des certificats de conformité, des mesures d’air effectuées à Issy-les-Moulineaux…).

         l’application de la non-fusion des rédactions radio et internet de RFI et de celle de MCD.

         le maintien des garanties conventionnelles au-delà du 8 octobre 2012.


Fait à Paris, le 6 septembre 2012

La direction veut imposer le déménagement d’environ 700 personnes entre le 14 septembre et le 14 octobre 2012.

Pourtant, lors des CHSCT des 3 et 4 septembre 2012 la direction n’a toujours pas fourni de garanties de sécurité pour les salariés qui sont ou seront installés à Issy-les-Moulineaux. (Pas de certificats de conformité du bâtiment et des travaux, pas de plans de prévention des risques…)

Les conditions de travail envisagées sont inacceptables :

-Travail en open-space généralisé dans la plupart des étages.

-Rajout de postes de travail dans des espaces déjà sous-dimensionnés.

-Arrivée massive de salariés de l’AEF, France 24 et prestataires extérieurs dans un immeuble présenté comme exclusivement dédié à RFI.

Ce déménagement à marche forcée continue la mise en œuvre du projet Sarkozy-Pouzilhac. Il valide des décisions prises par une hiérarchie illégitime et poursuit la démolition de RFI.

 

Notre mobilisation peut encore changer le cours des évènements.

Venez nombreux à l’AG ce jeudi 6 septembre à 13h au 7ème étage,

palier F !!!!

 

cgt / fo / snj /sud

 

Tandis que le CSA auditionne les candidats à la présidence de l’AEF les 5 et 6 septembre, les salariés de RFI sont invités à une assemblée générale le jeudi 6 septembre à 13h sur le palier F au 7ème étage.

Les organisations syndicales membres de l’Intersyndicale de RFI feront le point sur les deux réunions du CHSCT des 3 et 4 septembre sur le déménagement et l’aménagement des locaux d’Issy-les-Moulineaux. A l’issue de ces réunions, les élus ont voté deux motions qui soulignent les entraves posées par la direction au bon fonctionnement de l’instance (resolution CHSCT 3-09-12, resolution CHSCT 4-09-12).

*****

Concernant les auditions des candidats à la succession d’Alain de Pouzilhac, suite de la Revue de presse :

– Le Nouvel Obs:
– Le Point:
– Le Figaro:
« L’intersyndicale » dont il est question dans cet article n’est pas l’intersyndicale de RFI mais une intersyndicale CGC-Sud et CFDT.
– Le Monde:
– L’Express:
– Télérama:
– Ecrans:
– Satmag:
– Libération:
*****
En somme beaucoup de littérature et de mousse sur la succession d’ADP à la tête de l’AEF, un paquebot coûteux, contesté notamment par les personnels de RFI qui ont le sentiment d’avoir très largement payé pour que cette entreprise existe (deux plans sociaux !), un radeau dont l’état de la coque est déjà sujet à contestation comme l’a prouvé le CHSCT de RFI.
Après avoir nommé un nouveau pdg à l’AEF, le gouvernement pourra réfléchir à la finalité de cette entreprise comme le pointe Satmag : il appartiendra au nouveau pdg de la holding de « gérer les affaires courantes au cas où le gouvernement décide de détricoter l’association des médias publics en direction de l’extérieur de la France. »
Et les personnels dans tout ça ?

Les auditions des prétendants à la direction de l’AEF par le CSA vont se tenir la semaine prochaine. La liste de ces derniers se précise.

« Présidence de RFI et de France 24: un vrai feuilleton ! », c’est dans Le Figaro du 31 août. On apprend que M.C. Saragosse revient dans la course après le forfait de Martin Ajdari.

et puis il y aussi la candidature de Jean Lesieur, un ancien de France 24, annoncée comme il se doit par Emmanuel Berretta qui connaît bien la maison : « Jean Lesieur tente un retour à l’AEF » (Le Point du 29 août)

Ils sont donc huit : « France 24-RFI : huit candidats pour la présidence de l’AEF« , à lire dans Les Echos du 30 août.