La grève a été reconduite et l’assemblée a voté cette motion :
L’Assemblée générale des personnels de RFI en grève à l’appel des syndicats FO, SNJ, SNJ-CGT et SNRT-CGT, s’adresse à nouveau, solennellement et avec gravité, au ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, et au conseiller social de l’Elysée, Raymond Soubie :
Nous en serons demain mardi à notre 50ème jour de grève. Toute négociation est bloquée avec la direction de RFI. Il faut trouver une issue. I lfaut que vous receviez l’intersyndicale afin de désigner un médiateur, c’est à dire quelqu’un en mesure de négocier.
L’assemblée demande à nouveau aux confédérations syndicales CGT et FO de soutenir cette demande, notamment lors de la réunion convoquée ce mercredi 1er juillet à l’Elysée.
Votée à l’unanimité, Paris, le 29 juin 2009
La greve à été revoté ce jeudi 2 juillet en assemblée générale.
51e jour de grève. Quid de l’Assemblée générale ? Reconduction de la grève ?
Proposition : Pour sauver RFI des prédateurs médiatiques, au regard des évènements et de l’obstination « militaire » de l’équipe dirigeante (qui ne dirige plus grand chose) et du soutien grandissant de votre combat historique, je propose que pour le 100 éme jour de grève, ou à la rentrée pour le 4 éme mois de grève, une MEGA FETE avec un pique-nique géant soient organisées, avec tous les artistes qui veulent soutenir RFI, et il y en a, les journalistes qui ont encore la liberté de rédiger leurs articles, les politiques qui nous soutiennent les associations étrangères etc etc……
Et attention, c’est pas fini, il y a une date de péremption sur le plan, au bout de 6 mois, il commence a y avoir des champignons qui poussent et le papier des dossiers se décompose très vite, surtout lors des grandes chaleurs.
Le communiqué de l’intersyndicale:
Le compte à rebours du plan de licenciement remis à zéro
Le CE engage la procédure en nullité du PSE
Aujourd’hui, s’est ouverte la dernière séance du Comité d’entreprise qui devait initialement conclure le processus de licenciement. Cette conclusion avait déjà été retardée à 2 reprises : par l’arrêt de la Cour d’appel du 11 mai et par une erreur de procédure concernant le CHSCT et confirmée vendredi dernier.
La séance de ce lundi a connu un nouveau rebondissement repoussant l’échéance de 40 jours au minimum. Une bataille de procédure a eu lieu. La direction ne pouvait plus procéder à l’ultime consultation du Comité d’entreprise. Mais elle refusait de modifier son ordre du jour initial. La majorité des élus a donc eu recours à un procédé rarissime consistant à modifier d’elle-même par un vote cet ordre du jour. Du coup, toute la procédure est ipso facto revenue à son point de départ.
Par ailleurs, les élus du CE ont pris connaissance de l’ordonnance du juge de l’exécution, qui n’a pas interprété l’Arrêt de la cour d’appel comme ils l’auraient souhaité. Aussitôt, la très grande majorité des représentants du personnel a décidé d’engager la principale procédure judiciaire de contestation du plan de licenciement. Le juge des référés sera saisi dans les heures qui viennent pour examiner pour la première fois le contenu manifestement insuffisant du plan social. Il lui sera demandé d’en tirer les conséquences qui s’imposent, à savoir : la nullité du plan de licenciement.
Paris, le 29 juin 2009
Effectivement, que peut t’on attendre d’une équipe Dirigeante complètement dépassée par un incendie qu’ils ont eux mêmes allumé. incapable de négocier au bout de 5 mois de conflit, et de stratégies des plus ridicules. Enfermé dans le piège de leur entêtement forcené. Tout cela ne peut se terminer que par le changement de cette équipe désavouée depuis longtemps par la grande majorité des salariés de RFI.
Tenez bon et tout doit être tenté pour sauver RFI et ses valeurs.