Le 18 mai, c’est tout à la fois la date à laquelle le juge de la Cour d’appel doit rendre son jugement sur la réforme de RFI, et la date à laquelle A. de Pouzilhac est reçu par la Mission parlementaire sur l’Audiovisuel extérieur.
Nous ne reviendrons pas sur l’audition de C. Ockrent, le 12 mai : elle est disponible sur la chaîne parlementaire et la presse s’en est largement fait l’écho. En résumé, disons que l’on a le sentiment que le trône de celle que l’on appelait « la reine Christine » se dérobe…
Les représentants de l’Intersyndicale ont eux été reçus le 5 mai. Ils ont pu expliquer les difficultés auxquelles était en proie la radio depuis des mois à des parlementaires attentifs. Un préavis de grève avait été déposé pour marquer cette journée et accompagner nos collègues à l’Assemblée nationale. Contrairement à ce que prétendait un article du journal Les Echos du 6 mai, l’antenne a été perturbée toute la journée. Il est vrai que Les Echos avait été à la meilleure source : la direction !
L’antenne a certainement été davantage perturbée le 5 mai qu’elle ne l’a été le 12 mai : un préavis de grève de « l’intersyndicale de l’AEF » soit la CFDT, la CGC et la CFTC des quatre entreprises* avait été déposé pour permettre aux salariés de déposer plainte contre Christine Ockrent…
* rappelons que l’AEF c’est 16 salariés contrairement à une information erronée relayée par les médias qui annoncent 1500 salariés.
Pour moi, il ne s’agit pas d’une intersyndicale mais d’une association de syndicats inter-entreprises ! Une intersyndicale est constituée de syndicats d’une même entreprise ce qui n’est pas le cas en l’occurrence. L’AEF est composée de trois entreprises avec des statuts différents qui plus est puisque TV5 Monde joue les outsiders (quelle chance !) et que MC Doualiya est filiale de RFI…